Une tour océanique

La tour phare Rio de Janeiro, Brésil

La tour phare

Rio de Janeiro, Brésil

Une tour océanique

Culturel
2017
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La Tour Phare est située face à la baie de Rio de Janeiro, à l’entrée de la ville, devant la plage de Copacabana. Elle constitue avec la statue monumentale du christ rédempteur et la montagne du Pain de sucre, un attrait majeur pour la ville de Rio, clairement visible et identifiable que l’on survole la ville par avion ou que l’on arrive par la mer.

Des façades en capteurs solaires, mobiles et articulées

La tour phare est pour nous l’incarnation poétique du territoire naturel et urbain environnant.
Elle synthétise à la fois l’expérience tropicale associée à la végétation forte et luxuriante, aux lumières et ciels intenses du Brésil et la réflexion portée sur un paysage urbain très sensoriel.
Nous avons pensé une tour proprement brésilienne, très ancrée dans sa géographie qui porte en elle l’imaginaire des habitants, leurs croyances, leurs mythes, leur mémoire locale, faite des perceptions sensibles de la lumière, du son, des ambiances et de toutes les expériences sensorielles très inspirantes liées à la situation géographique et urbaine du lieu.

Une expérience sensorielle et spatiale

Copacabana est un des emblèmes touristiques de Rio de Janeiro, comme le Corcovado ou le Mont du Pain de Sucre. Ce territoire est le lieu d’une « tropicale modernité » ou « modernité tropicale », c’est-à-dire un paysage urbain fortement chargé en sensorialité. Un lieu, une fête populaire, des histoires, celles des hommes qui racontent, une histoire, celle d’une ville, d’un pays et un paysage. La tour de Rio a été conçue à l’interface entre tous ces imaginaires, le territoire et la culture intérieure liée à l’imaginaire brésilien. Elle sert de prétexte à l’évocation de la sensorialité des paysage brésiliens.

Comme une oasis universelle, comme le seul lieu où l’utopie peut exister – dans le domaine de la fiction. C’est la conclusion que soulève l’artiste Dominique Gonzalez-Foerster sélectionnée pour son film Plages (2001) pour laquelle la question est de savoir si il est en effet possible de représenter un lieu. Une tentative est faite de définir et de localiser Copacabana, mais il se trouve être un mythe, une fiction et ainsi presque impossible à représenter en tant que lieu.

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